Des électeurs ordinaires

Des électeurs ordinaires
Enquête sur la normalisation de l’extrême droite

Des électeurs ordinaires

Félicien Faury

Paru le 03/05/2024

Ils sont artisans, employés, pompiers, commerçants, retraités… Ils ont un statut stable, disent n’être « pas à plaindre » même si les fins de mois peuvent être difficiles et l’avenir incertain. Et lorsqu’ils votent, c’est pour le Rassemblement national. De 2016 à 2022, d’un scrutin présidentiel à l’autre, le sociologue Félicien Faury est allé à leur rencontre dans le sud-est de la France, berceau historique de l’extrême droite française. Il a cherché à comprendre comment ces électeurs se représentent le monde social, leur territoire, leur voisinage, les inégalités économiques, l’action des services publics, la politique. Il donne aussi à voir la place centrale qu’occupe le racisme, sous ses diverses formes, dans leurs choix électoraux. Le vote RN se révèle ici fondé sur un sens commun, constitué de normes majoritaires perçues comme menacées – et qu’il s’agit donc de défendre. À travers des portraits et récits incarnés, cette enquête de terrain éclaire de façon inédite comment les idées d’extrême droite se diffusent au quotidien.

A table !

En attendant avec impatience les grandes « victoires » des stratèges des Soulèvements de la terre et pour la prochaine fête, une proposition pour la play-list des appelistes…

Histoire de se rappeler des méthodes concrètes recouvertes par un large manteau de propagande spectaculaire et marchande.

Un morceau du Zad Social Rap  :

Et la transcription du texte : a table

Bonne écoute !

Tout le monde s’en fout

Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera… écrivait Alain Peyrefitte en 1973,

reprenant à son compte une citation apocryphe de Napoléon.

Quelques données sur la situation actuelle pour permettre de savoir s’il est préférable

de participer à la future fête du beurre ou à la prochaine manif ?

Ou à rien.

De toutes manières, ce que vous pensez ou ferez,

tout le monde s’en fout !

Une petite brochure en deux parties, à cause des « mystères » du téléversement…

Première partie : Tout le monde1

Deuxième partie : Tout le monde2

Terroirisme

Certains points de vue sur les intérêts concrets des stratèges capitalisant sur la « victoire » contre le projet d’aéroport de notre dame des landes sont susceptibles de n’être perçu que comme l’expression du ressentiment et de l’idéalisme abstrait des perdant-es. Pour se préparer à une éventuelle autre « victoire », cette fois sous l’enseigne des soulèvements de la terre, voilà ce qui se passe réellement dans une ex-zone où ils et elles peuvent donner libre cours à leurs méthodes, par délégation de l’État et pour récompense de leur intégration. On voit concrètement comment derrière les luttes de territoire (de terroir) resurgit la lutte des classes.

Un extrait d’un journal critique de la région nantaise, la lettre à lulu, à lire ici : Terroirisme

 

Des dynamiques inhérentes aux mouvements de contestation

Lama Fâché en grève, janvier 2018, ZAD de NDDL

L’actualité politico-médiatique a connu récemment un déferlement de prises de parole et de commentaires sur les conséquences de tous ordres de l’action menée à sainte soline par les soulèvements de la terre. Pour contextualiser et évaluer ce qui est en jeu, il est important de rappeler que certaines personnes et groupes à l’initiative de ces mouvements ont testé et mis en œuvre avec succès (pour elles et eux-mêmes) des discours et des techniques politiques sur l’ex-ZAD de notre dame des landes. On republie ici un texte écrit en mars 2018 et déjà disponible sur le net. Veinard-es, vous avez cette fois la version illustrée… ! c’est ici : Une dynamique inhérente version photos

On joint également à titre d’élément intermédiaire une lettre ouverte envoyée au journal CQFD (et restée sans réponse publique) qui relayait l’engouement pour les premières « saisons » de mobilisation et de « désarmement » des soulèvements. lettre à cqfd

Ça y est, on a gagné…

Un texte écrit en 2016, à propos de la situation sur la ZAD de notre dame des landes, ressorti dans le Zad News,  à l’occasion de la « fête de la victoire » organisée en 2018, qui fut doublé d’un « off » pour lequel cette affiche avait été faite. Pour tenter de résumer l’affaire…  Dans sa une version accompagnée d’une introduction de 2018, il est disponible ici : on a gagné

Une version sonorisée est disponible ici, sans inciter pour autant à utiliser l’adresse, à part pour prendre des nouvelles des vainqueurs  : https://zad.nadir.org/spip.php?article6143

Différents autres textes dissidents sont accessibles sur ce lien : https://dimanche.pm/

capitalovirus

capitalovirus compil

Capitalovirus

Fanzine numérique en quatre numéros durant le « premier confinement »

(mars 2020 / mai2020)

Fait à plusieurs voix, malgré l’isolement

Nous voulions comprendre ce qui, historiquement, n’était jamais arrivé sur cette terre

Plus que la maladie elle-même, c’est plutôt la gestion capitaliste de cette pandémie

que nous avons tenté de décortiquer « avec humour et sérieux » comme dit un des éditos

en France et à l’étranger, en prison ou à la maison, l’État, les patrons ou les syndicats

en archives, pour ne pas oublier

 

 

 

Uber et les bureaucrates

Mis en avant

Texte disponible ici : uber et les bureaucrates

Uber et les bureaucrates

Quelques réflexions à partir du mouvement des Gilets Jaunes

Sommaire :

  • Un événement imprévisible comme expérience sociale
  • « Venez comme vous faites »
  • C’est quoi, ce travail ?
  • Des entrepreneurs de cause
  • On a la morale de ses intérêts
  • La production d’espaces comme niveau de la division du travail politique
  • Lutte des espaces et lutte des classes
  • S’institutionnaliser ou être éliminé
  • Vers une uberisation des luttes ?
  • Une chute de la productivité du travail de régulation des antagonismes