Adresse Ouverte aux comités locaux des Soulèvements de la terre

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Ces brochures, disponibles ici : BROCHURE, sont le résultat de deux journées de rencontre, à quelques-un-es.
Nous avons tenté « d’arrêter le temps », comme le dit l’un-e d’entre nous. Moment
qui nous semble important, mais que, dans le fil des mobilisations, nous ne vivons
pas souvent. Nous voulions créer un espace de réflexion sur nos pratiques et le sens
à donner à nos actions.
Les 6 premières brochures sont des résumés d’interviews croisées qui posent plus de
questions qu’elles ne donnent de réponses. Les quatre dernières sont des réflexions
à partir de textes des Soulèvements de la Terre (SDT) ou de sociologues qui peuvent
amener de l’eau aux débats. Entre ces deux séries, des témoignages sur les formes
d’engagement et sur les mobilisations à Sainte Soline.
Nous nous sommes réuni-es une première fois mi-mai 2024. Nos questionnements
tournaient autour de nos positionnements face aux mouvements autoritaires
(comment faire quand on essaie d’être anti ou non autoritaires ?), face à l’urgence
dans nos mouvements, etc. Notre référence était le mouvement environnementaliste
qui monte en puissance : les Soulèvements de la Terre.
Lors de notre deuxième rencontre, fin juin 2024, nous nous sommes retrouvé-es, de
façon non anticipée, devant le danger imminent d’un gouvernement d’extrême-
droite en France. Cette perspective colora la relecture des interviews, sans que ces
questionnements ne perdent ni leur acuité ni leur pertinence.

Bonne lecture
Bonnes discussions.
Pour nous contacter : soulevementsdudoute@riseup.net

Nota : nos questionnements n’ont pas pour volonté de disqualifier ou démotiver des
engagements sincères. Nous croyons que la critique et la confrontation dans nos
mouvements sont les moyens d’affiner nos pratiques et d’aller plus loin dans nos
combats politiques. Ils sont l’équivalent légitime en interne des conflits que nous
visibilisons et portons à l’extérieur par nos luttes.

 

Saluons nos prochains maîtres

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Saluons nos prochains maîtres, document pdf ici : Saluons nos prochains maîtres

Ce texte tente de comprendre les logiques mises en œuvre par des individu-es et des groupes, dont certain-es sont à l’initiative des Soulèvements de la Terre. Ce mouvement, par sa composition hétérogène et les engagements différenciés dont il est le lieu, ne se résume cependant pas à celles et ceux dénommé-es ci-dessous les stratèges.

Néanmoins, du fait de la connaissance des techniques, avec leurs conséquences en terme d’exploitation et de domination, que ces agent-es sociaux ont expérimentées lors de la phase finale de l’occupation de l’ex-ZAD de NDDL, il est important de poursuivre l’investigation. La confiscation de cette lutte est emblématique des nouveaux moyens qui s’élaborent par tâtonnements du côté de « celles et ceux qui s’organisent », en phase avec les nouvelles formes d’organisation du travail productif et militant. Un premier versant s’appuie sur les innovations de la communication numérique pour produire, diffuser et faire consommer des marchandises idéologiques, adaptées à un projet politique. C’est le plus visible et le plus spectaculaire, qu’on nommera ici l’ubérisation des luttes sociales et environnementales.

Un deuxième versant, sur le long terme, s’inscrit dans des dynamiques préexistantes se déployant dans l’espace rural et mettant en relation des organisations spécifiques, spécialisées dans le foncier, la formation, les moyens techniques et inscrites dans les territoires ruraux, certaines ayant une ambition nationale. Les Soulèvements, partant de leur « victoire » de 2018, entendent bien s’imposer comme un acteur incontournable de ces luttes, avec comme perspective d’imposer leur hégémonie.

Partant du constat que les univers sociaux urbains, administratifs et industriels (pour ce qu’il en reste, pour ces derniers) sont saturés à la fois par des formes d’encadrement politique totalement intégrées et par des décennies de défaites, les stratèges ont choisi dorénavant de faire des campagnes l’espace géographique et social de leur conquête de la « puissance », matérielle aussi bien que symbolique, qu’ils et elles ambitionnent. C’est de ces bases arrières, à l’image de l’ex-ZAD, qu’elles et ils comptent donner l’assaut au pouvoir central.

Tout le monde s’en fout

Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera… écrivait Alain Peyrefitte en 1973,

reprenant à son compte une citation apocryphe de Napoléon.

Quelques données sur la situation actuelle pour permettre de savoir s’il est préférable

de participer à la future fête du beurre ou à la prochaine manif ?

Ou à rien.

De toutes manières, ce que vous pensez ou ferez,

tout le monde s’en fout !

Une petite brochure en deux parties, à cause des « mystères » du téléversement…

Première partie : Tout le monde1

Deuxième partie : Tout le monde2

L’identité raciale et nationale, ça se fabrique !

intervention patsy

Famille Khanty que les fonctionnaires soviétiques ont voulu intégrer au socialisme,

de gré puis de force.

Le texte est celui de l’intervention faite par Patsy  le 29 avril 2023 aux Ami-es de May à Saint Nazaire.

L’Histoire nous rappelle que les questions identitaires furent toujours au cœur des luttes pour le pouvoir depuis l’émergence des États-nations.

Patsy revient sur les identités « raciales/ethniques », autrement dit qui fait partie de la « nation » et comment la « nation » se construit par absorption/rejet de ceux qui habitent son territoire ?

 

 

 

Des dynamiques inhérentes aux mouvements de contestation

Lama Fâché en grève, janvier 2018, ZAD de NDDL

L’actualité politico-médiatique a connu récemment un déferlement de prises de parole et de commentaires sur les conséquences de tous ordres de l’action menée à sainte soline par les soulèvements de la terre. Pour contextualiser et évaluer ce qui est en jeu, il est important de rappeler que certaines personnes et groupes à l’initiative de ces mouvements ont testé et mis en œuvre avec succès (pour elles et eux-mêmes) des discours et des techniques politiques sur l’ex-ZAD de notre dame des landes. On republie ici un texte écrit en mars 2018 et déjà disponible sur le net. Veinard-es, vous avez cette fois la version illustrée… ! c’est ici : Une dynamique inhérente version photos

On joint également à titre d’élément intermédiaire une lettre ouverte envoyée au journal CQFD (et restée sans réponse publique) qui relayait l’engouement pour les premières « saisons » de mobilisation et de « désarmement » des soulèvements. lettre à cqfd

Ça y est, on a gagné…

Un texte écrit en 2016, à propos de la situation sur la ZAD de notre dame des landes, ressorti dans le Zad News,  à l’occasion de la « fête de la victoire » organisée en 2018, qui fut doublé d’un « off » pour lequel cette affiche avait été faite. Pour tenter de résumer l’affaire…  Dans sa une version accompagnée d’une introduction de 2018, il est disponible ici : on a gagné

Une version sonorisée est disponible ici, sans inciter pour autant à utiliser l’adresse, à part pour prendre des nouvelles des vainqueurs  : https://zad.nadir.org/spip.php?article6143

Différents autres textes dissidents sont accessibles sur ce lien : https://dimanche.pm/

Lutter et/ou se faire manipuler au nom d’une lutte ?

Une brochure publiée sur Indymédia Nantes et présentée comme ci-dessous sur le site, disponible ici : Lutter et – ou se faire manipuler ?

 » Nous venons de boucler cette brochure suite aux derniers évènements de Sainte-Soline. Nous y évoquons les pratiques autoritaires des soulèvements de la terre dont des membres, chef-fes auto-proclamé-es, ne sont autres que des personnes qui ont retourné magistralement leur veste à Notre Dame des Landes en négociant avec l’état pour obtenir des terres. Nous y évoquons leur cynisme, leurs techniques  de séduction, leurs babillages politico-politiciens, leur volonté d’emprise et de récupération de luttes, et leurs incontournables techniques de manipulations de masse, des pratiques usuellemment employées par des gouvernements et autres structures dirigistes.

Bienvenu-es dans la zadosphère …autoritaire …et dangereuse pour toutes celleux qui en ignorent les ressorts. »

 » bla, bla, bla… » Eh ben, voilà !

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  » Il désespéra en songeant à l’énorme pouvoir déployé contre lui, l’aisance avec laquelle n’importe quel intellectuel du Parti l’écraserait dans un débat, les arguments subtils qu’il ne pourrait pas comprendre, et encore moins contrer. Et pourtant, il avait raison ! Ils avaient tort et il avait raison. La réalité, l’évidence et la vérité devaient être défendues. Les vérités sont vraies, point final ! Le monde existe, ses lois ne changent pas. Les pierres sont dures, l’eau mouille, les objets tombent vers le centre de la Terre. Avec le sentiment de s’adresser à O’Brien, et aussi d’énoncer un important axiome, il écrivit : La liberté, c’est de pouvoir dire que deux plus deux font quatre. Tout le reste en découle. « 

Un roman graphique,

sans image et qui ne raconte pas d’histoire, disponible ici : Voilà