Postone, l’antisémitisme et le fétichisme du Capital

postone et le fetiche du capital

Quelques extraits d’un texte de Moishe Postone sur l’antisémitisme moderne et ses relations avec les rapports sociaux capitalistes et « l’abstraction réelle » de la valeur.

Une proposition pour étendre cette analyse aux rapports sociaux de sexe.

Quelques indications pour dépasser l’abstraction de ces propositions en replaçant leurs producteurs dans le monde social, histoire de tenir ensemble la valeur intellectuelle de ces textes et leurs possibles valeur d’usage…

Race et sciences sociales

Race et sciences sociales

Race et sciences sociales

Essai sur les usages publics d’une catégorie

Stéphane Beaud et Gérard Noiriel, Agone, 2021

Ce livre se positionne à la fois comme un ouvrage de recherche à part entière, proposant une critique de la catégorie de « race » et de ses usages, et comme une manière de prendre position contre la prégnance des thématiques identitaires dans les débats publics et scientifiques. Et, pour cette raison, il a suscité des polémiques.

La première partie, rédigée par Gérard Noiriel, propose une histoire sociale de la question raciale remontant jusqu’à ses origines, au XVIIe siècle. La deuxième partie, qui correspond aux chapitres 3 à 5 coécrits par les deux auteurs, porte sur la résurgence de la question raciale à partir des années 70 et, surtout, sur le recouvrement de la question sociale qu’elle aurait contribué à opérer. Enfin, dans la troisième partie, Stéphane Beaud analyse « le scandale racial » lié à l’affaire des quotas qu’a connu le football français il y a une décennie.

Race, nation, classe

Race, nation, classe

Race, nation, classe, Les identités ambiguës

Étienne Balibar et Immanuel Wallerstein

La Découverte, 1997, Première édition en 1988.

Pourquoi, cinquante ans après la défaite du nazisme, trente ans après la décolonisation et la reconnaissance des droits civiques aux Noirs américains, le racisme est-il en progression dans le monde ?

Comment relier, dans l’économie monde capitaliste, le racisme, le nationalisme et la lutte des classes ?

Stigmate, les usages sociaux des handicaps

Stigmate, les usages sociaux des handicaps

Stigmate, Les usages sociaux des handicaps

Erving Goffman, Les Éditions de Minuit, 1975

Dans ce chapitre du début du Livre, Stigmate et identité sociale, Erving Goffman analyse ce qu’est un stigmate et ses usages sociaux : marquer une différence et assigner une place, légitimer la domination par le marquage, socialement construit comme tel.

la revolution aux Etats Unis

La revolution aux Etats-Unis

La révolution aux États-Unis ?

James Boggs

Maspéro, 1966

Chapitre 1 : Grandeur et décadence du syndicat

« Des millions de chômeurs ont été exclus des syndicats parce que l’on craignait que ces gens n’entreprissent une action explosive susceptible de ruiner la collaboration entre le syndicat et le patronat. Ainsi, des hommes qu’il est possible de considérer comme des ouvriers se retrouvent de jour en jour plus nombreux en dehors des organisations syndicales. »

Comment en est-on arrivé là ?

Dans ce chapitre, James Boggs analyse l’évolution des syndicats américains dans la seconde moitié du 20ème siècle.

Race et nature

l ideologie raciste

Race et nature blog

Colette Guillaumin

Gallimard 2002 [1972]

La race, loin d’être un phénomène naturel (issu de la Nature) est une construction sociale, qui joue un rôle dans les rapports de domination. Comment s’est construit ce rapport ?  Deux textes qui, en leur temps, ont tenté de répondre aux questions que l’on se pose toujours…

Chapitre 1 : histoire de la race

chapitre 2 : le rapport aux autres, antisémitisme

annexe 3: race et nature

La diversité contre l’égalité

La diversite contre l egalite

Walter Ben Michaels

Raisons d’agir, 2009 (2006 en américain)

Désormais, chacun devrait se mobiliser pour que les femmes et les «minorités visibles» occupent la place qui leur revient au sein des élites. Mais une société dont les classes dirigeantes reflètent la diversité a-t-elle vraiment progressé sur le chemin de la justice sociale ?

À cette question jamais posée, Walter Benn Michaels répond par la négative. La promotion incessante de la diversité et la célébration des «identités culturelles» permettent au mieux, selon lui, de diversifier la couleur de peau et le sexe des maîtres. Sans remettre en cause la domination qui traverse toutes les autres : celle des riches sur les pauvres.

A la suite du texte, des extraits d’une critique sur le site « les mots sont importants »

A vous de faire de vous faire une opinion…

où va le féminisme

Où va le féminisme

Vanina, Acratie, 2020

Ce texte est la retranscription de la présentation du livre, à Toulouse.

Notice de l’éditeur :

Dans le bouillonnant après-68, cette affiche reflétait bien l’air du temps en affirmant que la lutte des classes et la lutte contre la domination masculine allaient de pair pour changer radicalement la société.
Mais la fin des Trente Glorieuses et du bloc soviétique, la propagande « libérale » et les thèses postmodernes ont ensuite fait oublier le désir de révolution. L’Université s’est emparée des questions du genre et des minorités, avec la « théorie queer » et les analyses sur l’« intersectionnalité ». Le féminisme a évolué vers une demande d’intégration émanant surtout de femmes des classes moyennes et supérieures – et passant par la suppression des inégalités salariales avec les hommes et par une répression accrue des violences masculines. L’exploitation de classe a été reléguée derrière une foule d’oppressions à déconstruire individuellement dans la société existante…
On ne réforme pourtant pas un système – et s’émanciper du capitalisme et du patriarcat implique toujours de concrétiser ce projet collectif : la révolution sociale !

en zone non cartographiée

Aven Rad 3 non cartographié

Navigation en zone non cartographiée, octobre 2022

L’inflation ?

Même les économistes s’avouent (un peu) perdus…

« nous entrons en zone non cartographiée » a dit l’un d’eux

cette brochure tente de repérer quelques écueils, de faire le point sur quelques propositions,

pour ne pas nous mettre en fuite quand la tempête soufflera plus fort,

et qu’on nous intimera l’ordre de fermer les écoutilles.

Alors que les responsables de la tempête se pavanent sur la passerelle.